Je voudrais être leur route

En 2004, Walter Salles réalise The Motorcycle Diaries pour illustrer la naissance de la vocation de Ernesto Guevara. Le film, c'est l'histoire du Che, révolutionnaire dont la réputation a fait le tour du monde. Presque médecin, il s'embarque à moto avec son ami et ils s'élancent. Dans un long voyage en Amérique du sud, au dos de leur flamboyant destrier, ils sont projetés dans d'incroyables paysages. L'écran diffuse les sons et les images d'un périple extraordinaire, mais les odeurs et les sensations émanent aussi du film; c'est fort. La route se déroule comme un tapis rouge, sous les roues, sous leurs pieds, et les héberge pendant cette altercation nomade, ce délire d'aventures. On infiltre les réflexions du Che lorsqu’il rencontre la misère des habitants et on s'incorpore à son évolution. Bouleversé au plus profond de son âme par la souffrance humaine, comme nous pendant 126 minutes.

Comments

[El Periodista]

Tu devrais nous donner plus souvent ce genre de capsule ciné dans ton blogue. Tu maîtrises le genre et c'est plus qu'intéressant!

Plus, encore plus... svp!

El P.

[moicar]

C'est drôle comme les mots prennnent des couleurs sous ta plume!

[sweetyju007]

Aww je suis tout à fait d'accord, ce film nous transporte a la fois dans la beauté surnaturelle du paysage d'Amérique Latine et dans un monde de totale injustice ou les gens sont classés a différents niveau, où certains souffrent d'une pauvreté inimaginable pour nous qui vivons au chaud dans notre maison. Il nous transporte et nous fait prendre confiance de la tristesse qui règne dans ce monde qui pourrait etre magnifique si on l'aidait un peu.
Ju