Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recyclage éclectique

5 août 2009

Indiennes à Ramgarh

femmes_saris

Publicité
Publicité
5 août 2009

Les pieds dans Ganga

moi_dans_le_gange

27 octobre 2007

collection charlie

www.myspace.com/collectioncharlie

Voilà des jupes que j'ai faites: 14 $ chaque....

allez visiter...

xxx

18 août 2007

amour terrestre

Le ciel laisse couler des filaments de nuages jusque dans eux. Ils piétinent le sol lourdement.

Et si vous êtes dans une pièce sombre, enfermé, imaginez-les courant vers la ligne de chanvre de l'horizon du Tchad.

Dans l'islam, on parle des racines du Ciel. Et je confonds de manière trouble la misanthropie, les éléphants, Inch'Allah et toute la tendresse dont il ne peut se départir.

Les racines du ciel de Romain Gary.

C'est dans le sourire fixe, spontané et intemporel de Habib, et son cigare mâchouillé, au bord des lèvres que je ressens tout l'amour des humains que Gary porte. Jusque dans la colonisation de l'Afrique.

Premier roman écologique. Dur de concilier l'amour de la nature et la littérature. Il paraît qu'ils ne font pas bon ménage. Mais dans ce couple si dur à lier, il y a une gerbe d'étincelle que Romain Gary craque et insuffle. Il arrive à les dessiner et à écrire ce paradoxe de l'amour de la nature versus la priorité des humains.

Et si l'écologie est une forme de misanthropie. Le roman ne traite pas tant de la nature, mais de toute la difficulté d'aimer la nature et les humains.

Il n'y a que Morel qui arrive aux deux. Dans ces mots silencieux et sa tête sûre et folle, complètement folle des éléphants, mais sans nier les hommes, il y une assurance et un savoir secret qui transpire l'espoir malgré la zoologie de l'Afrique.

On parle de l'indépendance de l'Afrique, d'un cri qui explose la magie des traditions et l'envie d'industrie de ces terres chaudes, sèches et poussiéreuses.

Il exprime l'actualité de l'environnement ainsi que l'ancienneté du continent.

Il parle de tout, dans des mots clairs et forts. Tellement fort. Ce n'est jamais qu'une histoire.

J'arrive à voir toute la liberté du ciel dans les pieds des éléphants.

4 juillet 2007

Honduras

Aqui, estoy en copan, en Honduras.

Espero que todo el mundo va muy bien. Ustedes me faltan mucho.

El pais es llenado con cafe, piña, lluvias y sol.

Estoy contenta.

Tengo prisa de ver las Ruinas de copan.

Lo voy a contar...depues..pronto!

xxx

guacamaya

el guacamaya

Te quiero elliot

Publicité
Publicité
25 juin 2007

3

-♦♦♦-

Ça y est je quitte le coin. Je pars de le petite rue Hamel et, je décampe de la rue Fleury; on va au Honduras.

22 juin 2007

Vers l'infini et plus loin encore

C'est la fin d'une grosse partie. Le secondaire, c'est comme jouer au Monopoly. Au début, on est tout excité. Puis la partie commence. Et ouf. C'est chiant. et qu'on soit perdant ou gagnant, à la fin, on en peut plus. On en a marre.

Je jette les dés. Une dernière fois. Et ensuite, c'est fini. C'est fini de jouer. Le «je m'en foutisme» aboutit, et ça aurait été cataclysme que de le laisser continuer à fleurir. Comme pour tout le monde.

Avec «the end» la grande fin, le vrai: «that's all folks», on sent comme une légère toile de briques se soulever de nous. Pas que ça n'ait pas été intéressant; franchement, bel apprentissage, dur pour les illusions, mais au fond qui prend la peine de les garder ses illusions. De les cajoler, de les embellir, d'arroser toutes ces images roses fausses, mais douces, et qui s'acharnent à ressembler à des princes, des princesses, à des grenouilles, des reines et des dragons.

Mais voilà, bien au fond du marasme reginien, il y avait mes valeurs qui m'avaient engloutit, et mes idées, et idéaux et mes fleuves oniriques qui lorgnaient la bibliothèque et qui m'avaient tout enrobée. Et pour le reste, qui sait. La suite, ça aura l'air de quoi. C'est comme un saut dans le monde. Et pas sûre. Pas sûre. C'était laid par bout derrière moi, pas de raisons que ça change.

La société prend un sens et attire tout par une force centrifuge puissante. Et tout le monde tourne à s'en donner mal au coeur.

Les idées préconçues sur la beauté, sur ce qui est bien, bon, griffent mon passage, comme celui de tout le monde.

La beauté, ça doit juter de tes pores de peau. Ça doit venir des tréfonds de ton sourire. Et de tes gestes, de ta démarche, dans tes chevilles... Ça n'a pas de lien avec le reste. Et je veux éviter de constamment me faire éclabousser par cette notion béton de magazine de ce qui est beau. et qui n'a rien avoir avec ce que mes yeux aiment. Avec ce que vos yeux aiment.

Je veux me rincer de tout ce qu'il y a de préconçu. Sous la pluie. Pour que les gouttes rammassent tout ce qui ressemble à du plastique. Que ce qui n'est pas vrai fonde sous le ciel qui dégouline. Ça lave.

J'ai l'impression qu'on inculque ce qu'il «faut» trouver beau.

Pensez comme ça. BIEN. Donne la patte maintenant....

Il faut brasser toutes les définitions et rebattir nos références pour ne plus catégoriser.

Personne n'est une machine à blonderies.

Allez.

Je rince tout. Il pleut sur les éclaboussures de préjugés qui jaugent ma peau, et la laissent, trop glissante à leur contact.

On recommence. Non, on continue.

Je m'en vais.

«See you later alligator.»

11 juin 2007

À encadrer

Il y a une lourdeur dans les pas, qui se font laminer d'humidité. La peau frémit, en communiant avec les feuilles, les animaux, les visages qui sont proches, la peau s'aplanit de chair et frissonne en ondulant.

     L'orage. Tout près de l'eau. Et les gouttes qui commencent, et s'élancent des nuages, sans rien pour atténuer la vitesse d'approche. Elles dégringolent, fouillent la nuque, coulent sur les os du dos, glisse sur les chevilles, pétille les cils.

Juste avant l'averse, ce moment d'attente, plein à rabord d'excitation. Soudain, le verre se penche; un torrent d'eau. Seulement de l'eau, qui nous abreuve les sens qui savaient tout de cet éclat d'humeur du ciel, qui connaissaient et appréhendaient, avec douceur, ce sanglot aqueux et rayonnant.

Le talon enfoncé dans des tiges vertes qui se languissent de la prochaine goutte, qui sursautent et tressautent à son contact, qui chatouillent impunément la plante des pieds; il y a la rivière qui rit, à gorge déployée pour qu'on voit toute sa liberté jouir dans la pluie. Il y a des yeux, et les épaules mouillés d'un canot, d'un aviron, qui penche pour sourire.

8 juin 2007

Discourir

C'est la fin du secondaire dans peu de temps.

Il y a eu, pour nous féliciter, ou nous faire pleurer, (c'est au choix): les discours de la direction, la fête de fin d'année, l'album des finnissants, les prix citrons (interrompus par des hordes de criquets), le chandail des finnissants, le rite.

Le rite? À l'église. C'était censé être la fête la plus importante. Ça m'a à peine pliée-à part quelques petits souvenirs, quelques petites réminiscences du lieux, des lieux, parce que les endroits, ça nous ligote toujours c'est immanquable-ça m'a pas fait un pli vraiment, pas de larmes. On a tendance à tout recouvrir de tardinade rose les souvenirs. Et surtout dans ce cas-ci.

«5 belles années.» Je suis d'accord.

«Toujours avec le sourire». Non. Quel sourire? Celui du garçon qui s'est fait poussé dans les casiers par une bande tarés. Et qui n'a pas d'amis pour aller leur casser leur sale gueule de vantards.

Celui de celle qui bégaie en faisant ces oraux, qui a pleuré la veille d'avoir à parler devant la classe.

Celui de la fille qui a échoué son examen, qui avait travaillé pendant des mois pour s'améliorer.

Celui de celle, de celui, qui se tient dans une salle, entouré de 400 personnes, et qui jamais de sa vie n'a eu autant envie de fondre dans un casier et de pleurer sa solitude ample et floue. Qui se sent seul, seul à tomber évanoui.

Non. C'était cinq belles années, Regina Assumpta a eu du bon, du mauvais, pas plus d'un côté que de l'autre. Il n'y a pas de bilan, seulement des survivants, ou plutôt des poursuivants, qui, quelque uns, en tout cas, sont plein de suite.

Il y aura, la graduation, le bal, l'après bal et bien sûr, encore quelques discours qui ambitionnent les larmoiements, et qui tuent tout ce qui restait de miettes de nostalgie. À force de tordre notre vague à l'âme, il ne reste plus d'eau, et la mer s'en va.

3 juin 2007

J'ai 8 lascars qui me saoulent...

Les gros bras de la planète se rencontrent la semaine prochaine; 8 pays sur...quoi? combien?.....198...et ils représentent 66% de l'économie mondiale.

8 sur 198 pour prendre des décisions dont les enjeux touchent tout le monde, et surtout les autres pays qui généralement abritent des milliards de personnes. C'est pas très «représentation proportionnelle», ça. Mais si c'est en proportion avec le pouvoir d'achat, alors c'est très proportionnelle.

T'es un petit pays. T'as pas d'argent. Ça va pas bien. T'as encore des dettes envers les gros. Et ben, sèche. Et puis si la Chine empêche l'aide internationale de venir parce qu'elle achète son pétrole au Soudan et ben...tant pis....

oh. Et merde.

«Alors on se fait un G8?

-Oui, oui. À Heiligendamm, en Allemagne.

-Good! On se fait ça cute. »

Il me semble que ça serait bien un sommet à Mexico, non? Un endroit qui rappelle que les pays industrialisés contribuent, comme tout le monde, à saboter l'écosystème...

Ou, un beau spot dans un bidonville de Mumbaï. Je suis sûre que ce serait bien. Toute cette réalité giclant dans les yeux de cette bande de riches. De puissants. Ça aurait l'effet d'un mémo, d'un pense-bête;

youhou! oublie pas que là, t'es 8. Y en a d'autres aussi....

Et le Canada veut faire comprendre son caractère distinct. Voilà qui me semble d'une importance c-a-p-i-t-a-l-e. Mais on dira rien, si ça peut lui faire du bien...

J'espère que ça va barder; ça a déjà commencer dans certains coins de populations. Mais de toute manière, c'est eux qui tiennent le porte-monnaie. Qu'ils aillent poser leur gros cul au sommet.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Recyclage éclectique
Publicité
Derniers commentaires
Publicité