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Recyclage éclectique
27 mai 2007

Colombarium

Trop gay?...Dans la Presse du samedi, il y avait une enquête sur le fait que les homosexuels sont sur-représentés dans le milieu du théâtre, parce que beaucoup (trop..?) de metteurs en scène sont gays.

Vous ne trouvez pas que la société a une trop forte représentation hétérosexuelle? Non? Moi non plus. Et au théâtre, s'il y a plus d'histoires imaginées, montées et décorées par des gays, il est où le problème? Peur que les pièces soient toutes vraiment pleine de scènes d'amour, ou pire, oh! de sexe entre homosexuels? Ce n'est pas parce qu'on est aux filles ou aux gars, que l'imagination se borne à composer des histoires comme les nôtres. On ne parle pas toujours de ce qui nous arrive.

Et puis, en même temps, c'est comme n'importe quoi. Qu'une histoire parle d'homosexualité, de guerre, de fleurs ou de mondialisation, si la pièce est réussie, on s'en fout du reste. «Le taux de gay théâtral». N'importe quoi.

Le sujet est très tabou. Mais je ne vois pas en quoi il est si intéressant. Si le théâtre prend un mauvais tournant, si les pièces deviennent emmerdantes, si aller voir des acteurs semble ennuyant, alors il faudra se questionner. Mais surtout pas sur l'orientation sexuelle de ceux qui font les pièces. Ça n'a pas vraiment de lien.

Parlant théâtre

Une de mes amies (merci!) m'a donné la chance d'aller voir la dernière pièce présentée au quatre sous: Chasseurs.

Dans de la terre, surmontée, dans le fond, d'une bordure de gazon vert, assagi d'un fauteuil deux places à gauche, une histoire de famille, de drogue, de sexe, de puissance prenait place. Une mère, trop jeune, sans espoirs, dont l'histoire d'amour n'a pas eu lieu, et qui n'a pas de père à offrir à son fils. Elle vit seule dans un appartement, et ne parle à personne, ne sort pas. Elle voit le couple d'à côté: deux Mexicains. Elle, elle a la peau lisse et bronzée, de grosse fesses, et lui, il est séduisant et gentil. Ils la prennent doucement dans leurs mains, lui offrent un travail. Alors, enfile un perruque des talons, et montre ton cul, comme la mexicaine. Et il y a cette grande diva; travesti. Long corps mince effilé, musclé comme un homme, mais posté sur des talons aiguilles.

Et il souffle poudreuse sur leur mignon petit nez, les mexicains, la mère, le travesti et une chanteuse de la place. Ils tombent, ils roulent; vraiment de la scène, ils se jettent en bas, stone, et en redemandent.

L'esthétisme est dans la sexualité qui n'a pas d'orientation, qui est un peu timbrée. La mère qui est conne, et étourdie d'avoir autant de plaisir après autant de temps seule. Elle abandonnera son fils. Qui lui, est gay. Qui lui rencontrera la diva, le travesti et ils s'aimeront pour de vrai.

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