il faisait un temps de cul
Vendredi dernier. Mes jambes sont verglassées. Le ciel nous pleut des grosses billes de plastique qui s'écrasent en vernissant la surface «collisionnée». Shiva vient de péter tous ces bijoux et ça nous tombe dessus. Les billes coulent à flot. Mon visage est visiblement la cible numéro UN. Tout est recouvert d'une fine couche translucide froide et mouillée, même mes joues. Tout est lourd. Supportant le poid de ces précipitations cristallines, les arbres penchent, penchent, et choient péniblement sur les rues et vos autos. Pas la mienne. J'en ai pas. De toute façon, ça pollue.
Alors je marche. Un peu plus lentement que d'habitude. Parce que j'ai froid. Et que mes pantalons se chargent de transporter 15 kilos de glace. Il y a un parapluie rose qui s'approche. «on fait un bout de chemin?»
«oh oui»
«je vais à mes cours de salsa» s'exclame le dessous de parapluie. Blond. Enfin. Blonde. et jolie.