Pourquoi on a regardé ça
Sont agaces pis quand t'arrives pour navoir plus y veulent pas. On a essayé. Peut être moi le problème c'est dur à dire. Ça dlair d'un party...je le sais pas. On connait du monde. Mais on parle on jase. Ben le problème, cpêtre moi.
Jveux. Une famille une job une maison. Je suis pas pressé de l'avoir. La vie me l'apportera. Y a pas dproblème.
Si j'avais une blonde chrais pas ici. Ou elle serait descendue avec moi. Moi je me sentirais mal. Chrais avec elle ouais avec elle . Jvis le moment présent. SI on pense à penser à ce qu'on a pas. Cherche pas à aller me lchercher.
Daytona from québec city, serais ma tombe que je creuse. Faut que je fasse distinction jfais la révolution. être dans le monde du hîp hop. Je le sens ben.
Je suis capable de me payer. Je suis là. Je suis pas pas heureux. Tsé j'ai dlargent.
On regarde Daytona, en journalisme. Trois cours et demi à regarder daytona: un documentaire sur les jeunes et les moins jeunes qui se prennent toujours pour des ados et qui vont se lâcher lousse à Daytona pour le spring break. La déchéance humaine à l'extrême, la paresse catalysée. Un film sur le pathétisme. Mais c'est à vomir. Tout le monde baise, french, fume, boit, refume, reboit. Mange de la mauvaise bouffe. Le gars commande de l'alcool, il a pas 21, alors il se retrouve avec un coca cola ou quelque chose dans ce genre là.
Le documentaire commence et les tarés qui se font filmer ont vraiment l'air heureux, contents: combien de baise-c'est débile les états-unis-c'est gros-c'est gras-y a ben des beaux «bebés» icitte- Et plus ça va moins les québécois qui sont là trippent, parce qu'il faut le préciser ce sont des québécois qui sont venus et qui commencent en disant que ici, c'est différent. C'est mieux. C'est impressionnant. Et la fin approche et ils sont déçus. Il y en a un, tout ce qu'il voulait c'était baiser. Il est déçu. Il a eu l'air con. Il leur a payé plein de bières.
Et il y a tellement de joints. Plus que de cigarettes. C'est vulgaire. Sans sens. On comprend rien de ce qu'ils disent; il faut des sous-titres pour comprendre notre propre langue. C'est du français écrasé par une admiration dégueulasse pour la floride.
On s'est fait fourré.