résolution 2007: s'aimer

Le dictateur irakien est mort.

En cette journée de festivité, en cette veille du jour de l'an, les questions quant au sort de l'Irak centralisent les  premières pages du journal, et mes doutes.

Parce qu'il ne s'agit pas seulement d'un pays. On pense à l'Irak, puis soudain aux États-Unis. Bush doit être heureux de voir pendu son vieil ennemi. Et Bush, qui le fera payer pour ses crimes, pourquoi faut-il toujours faire «payer» les gens? Les faire passer au cash. Bush lance des guerres, tue des gens, détruit la planète à grand coup de massue économique, mais il est inattaquable. Pendre Sadamm, était-ce vraiment la meilleure solution? Toujours la démonstration d'une cruauté humaine inexorable. Ça doit être en nous. Ça doit être juste derrière la souffrance. La cruauté est cachée en attendant d'être libérer et d'appliquer son dogme: la vengeance. Et puis quand on pense aux US, on pense Canada. On est pas beau, juste à côté. On leur ressemble en sapristi desfois. Par notre manière de consommer, par notre philosophie d'occidentaux qui vivent mieux ou qui savent ce qui est bien. Et la roue tourne toujours, hein? Et pour continuer notre train de vie et pour engrosser l'Amérique, combien de pays devront assumer la facture. Combien de gens?

Quel avenir pour l'Irak?

Allez on tourne la page sur 2006, pas mieux que les autres, pas pire que les autres.

Embrassez vous et aimez vous; Bonne Année 2007!